‘’Le Chemin vers la propreté’’ sur le chemin du Kouritenga

« …je salue à sa juste valeur l’extension du projet Sanya Sanu dans notre province précisément dans les communes de Gounghin et Baskouré », a laissé entendre le Secrétaire Provincial

L’Association Tin Tua a bénéficié dans le cadre du projet Sanya Sanu, de fonds supplémentaires pour l’extension du projet vers d’autres communes.  Pour maintenir une contiguïté géographique des actions, le choix a été porté sur les communes rurales de Gounghin et Baskouré, province du Kouritenga, région du Centre-Est.  Dans le but de susciter une pleine adhésion et un accompagnement significatif des acteurs clés de la provinces (autorités administratives et municipales, services techniques, ONG et Associations partenaires) dans la mise en œuvre du projet, s’est tenu ce jeudi 29 Février 2024 à Koupéla, un atelier de lancement et de concertation autour du projet. L’atelier a permis à toutes les parties prenantes d’avoir une meilleure visibilité des actions prévues dans le cadre de ce projet et d’échanger sur les défis majeurs à relever pour garantir une réussite du projet. Le projet touchera dans ces deux communes, 30 villages sur la base de l’ATPC sans subvention, huit (8) formations sanitaires à travers l’approche WASH Fit, huit (8) écoles à travers l’approche Ecole Bleue. Il est attendu l’autoréalisation de sept cent cinquante-quatre (754) latrines familiales, la création d’environ deux cent (200) emplois autour de l’hygiène et assainissement au profit des jeunes et des femmes dont des personnes déplacées internes (PDI). Aussi, il assurera le renforcement de la cohésion sociale et de la gouvernance des services Hygiène et Assainissement dans les communes cibles. Dans son allocution, le Secrétaire Général de la province représentant le Haut-Commissaire du Kouritenga a salué l’initiative d’extension du projet dans la province et a invité toutes les parties prenantes à s’engager à accompagner l’Association Tin Tua pour une mise en œuvre réussie du projet, marquant ainsi le lancement officiel des activités dans la province du Kouritenga.

En rappel le projet Sanya Sanu, qui signifie ‘’le chemin vers la propreté’’ est un projet d’hygiène et d’assainissement dont l’objectif principal est de « contribuer à améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement des populations rurales, en comblant les lacunes au niveau des communautés d’accueil des personnes déplacées internes ». Il est déjà présent dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre Nord, du Nord et de l’Est sous la conduite du consortium HELVETAS, ACTED, Tin Tua avec le financement de DANIDA depuis Janvier 2022. Au cours de l’atelier, des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’équipe du projet en vue d’assurer un meilleur impact du projet SANYA SANU dans cette partie du Kouritenga.

Lancement du projet SUURAARE SANU

Le consortium Association Tin Tua (ATT) – Enfants du monde Suisse (EdM) a tenu le vendredi 29 septembre 2023 à Fada N’Gourma, l’atelier régional de lancement et d’information d’un projet multisectoriel et intégré dénommé « 𝐒𝐮𝐮𝐫𝐚𝐚𝐫𝐞 𝐒𝐚𝐧𝐮 ». Ce projet est la 3e initiative que Tin Tua et ses partenaires conduisent dans la région de l’Est, grâce à l’appui financier du Fonds Humanitaire Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC). Cet atelier était placé sous la présidence du Gouverneur de la région de l’Est, qui a été représenté par le Secrétaire Général de la région. Il a réuni une quarantaine d’acteurs, toutes, parties prenantes au projet, et constitués de chefs de circonscriptions administratives, de responsables de services techniques déconcentrés de l’Etat, de représentants d’Agences du Systèmes des Nations Unies et d’ONG humanitaires ainsi que d’organisations de la société civile. Le but principal de cet atelier était d’informer les parties prenantes des objectifs et résultats visés par le projet, et des stratégies de mise en œuvre qui sont proposées. Cela dans un but de permettre une meilleure appropriation par tou(te)s, des enjeux du projet, et de susciter ainsi leur pleine adhésion à pour une mise en œuvre réussie du projet.« 𝐒𝐮𝐮𝐫𝐚𝐚𝐫𝐞 𝐒𝐚𝐧𝐮 » signifie en langue fulfuldé et gulimancema « 𝐋𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐠𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐮𝐧 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ » et a pour principal objectif d’« 𝐎𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐬𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝’𝐮𝐫𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́, 𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐞𝐧 𝐞𝐚𝐮 𝐡𝐲𝐠𝐢𝐞̀𝐧𝐞-𝐚𝐬𝐬𝐚𝐢𝐧𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐕𝐁𝐆) 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞́𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐨̂𝐭𝐞𝐬 𝐲 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩 𝐚𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 ». Ce projet permettra d’apporter une assistance multisectorielle et intégrée à 𝟐𝟓 𝟗𝟑𝟑 personnes dont 15561 PDI et 10371 Non PDI avec 1296 personnes handicapées, avec une enveloppe de un million de dollars US soit environ 610 millions de Franc CFA. Le projet prévoit aussi le Renforcement des capacités des ONG locales et nationales membres du Groupe Thématique Humanitaire du SPONG, en partenariat avec le SPONG et le Project HOPE-The People-to-People Health Foundation, Inc.Le projet va se dérouler du 1er septembre 2023 au 31 Aout 2024, et couvrira les communes de Kantchari, Diapaga, et Pama, dans la région de l’Est du Burkina Faso.C’est sur une note de satisfaction générale, et sur des engagements de toutes les parties prenantes à participer activement à la mise en œuvre réussie du projet, que le Secrétaire général de la région a mis fin à l’atelier. Rendez-vous a été pris sur le terrain, lors des rencontres d’évaluation périodique et à l’atelier bilan.

AVIS DE RECRUTEMENT PRESTATAIRES DE SERVICE

Le Programme de Résilience et de cohésion Sociale au Sahel (PROGRESS) a été initié pour
contribuer à améliorer les conditions de vie, la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle
et face aux conflits, la cohésion sociale des populations vulnérables dans les régions les plus
fragiles des frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Il est mis en œuvre par un
consortium constitué de Action Contre la Faim, Association Tin Tua (ATT), WU-PAKUWE,
TASSAGHT, ADKOUL, ACTED, SFCG (Search For Common Ground), Terre des hommes (Tdh),
avec l’appui financier du Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique, de la commission de l’Union
Européenne.
Au Burkina Faso, ce sont neuf (09) Communes 1 des régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est
qui ont été identifiées comme zone d’intervention du programme. Les ONG Action contre la Faim,
Terre des hommes (Tdh), SFCG (Search For Common Ground) et l’Association TIN TUA sont
chargées de la conduite du programme dans les communes de Diapaga, Kantchari et de Botou
retenues dans la Région de l’Est.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la composante Santé Nutrition le PROGRESS
accompagne le district sanitaire de Diapaga et souhaite à travers l’Association Tin Tua ONG
recevoir des candidatures pour le recrutement de vingt-quatre (24) prestataires répartis ainsi qu’il
suit :

District Nbre IDE Nbre SF-ME Nbre AISH-C
BOTOU 2 2 4
KANTCHARI 2 3 2
DIAPAGA 4 3 2
TOTAL 8 8 8
Durée : sept (07) mois.
I. Missions prestations
a. Infirmier d’Etat (IDE)

  • Apporter une assistance technique aux formations sanitaires;
  • Organiser et superviser les activités de santé communautaire en collaboration avec les formations
    sanitaires.
  • Faciliter la collecte des données (rapportage) et la capitalisation des activités des projets de santé,
  • Assurer la mobilisation sociale au sein de sa zone de prestation ;
  • Améliorer les performances des formations sanitaires à fournir des services de qualité et continue
    aux populations ;
  • Promouvoir les activités de santé, nutrition, WASH et favoriser la participation
    communautaire dans l’offre des services de santé.
  • Appuyer les formations sanitaires dans la prise en charge clinique des malades
  • Evaluer les nouveaux besoins en matière de santé dans les zones d’intervention du projet.
  • Assurer en collaboration avec les districts sanitaire la formation et les supervisions des ASBC sur la
    délégation des taches et la PCIME communautaire ;
  • Appuyer les Centres de Récupération et d’Education Nutritionnelle (CREN) dans la prise en charge
    des MAS et la promotion des activités du Baby-WASH ;.
  • Elaborer les rapports de prestations mensuels.

b. Sage-Femme – Maïeuticien (SF-ME)

  • Appuyer techniquement les formations sanitaires (CSPS) dans l’offre des services de santé de la
    mère, du nouveau -né et de la femme enceinte;
  • Assurer en collaboration avec les districts sanitaire la formation et la supervision des accoucheuses
    villageoises sur leur paquet d’activités ;
  • Appuyer les formations sanitaires dans l’offre des soins de santé néonatale, maternelle et infantile ;
  • Vulgariser et promouvoir les bonnes pratiques en matière de santé de la femme enceinte, du
    nouveau-né, de la mère et de l’enfant  ;
  • Appuyer les Centres de Récupération et d’Education Nutritionnelle (CREN) dans la prise en charge
    des MAS et la promotion des activités du Baby-WASH ;
  • Réaliser des activités de promotion (causeries éducatives, VAD de la santé de la mère, de l’enfant et
    du nouveau-né au niveau CSPS et au niveau communautaire (conjointement avec les ASBC, les
    Accoucheuses Villageoises (AV) et les Personnes Ressources Volontaires (PRV)) ;
  • Appuyer, accompagner et superviser les prestataires communautaires de santé (ASBC, AV et PRV)
    dans le cadre de leurs missions ;
  • Elaborer les rapports de prestations mensuels ;
  • Evaluer les nouveaux besoins en matière de santé de la reproduction de sa zone de prestation.

c. Agents Itinérant de Santé et d’hygiène communautaire (AISH C)

  • Apporter une assistance technique aux formations sanitaires;
  • Organiser et superviser les activités de santé communautaire en collaboration avec les
    formations sanitaires.
  • Faciliter la collecte des données (rapportage) et la capitalisation des activités des
    projets de santé,
  • Collaborer avec les premiers responsables des formations sanitaires, les prestataires
    communautaires de santé, l’équipe du projet et tous les autres acteurs du système
    sanitaire dans le cadre de la mise en œuvre des projets de santé;
  • Assurer la mobilisation sociale au sein de sa zone de prestation;
  • Améliorer les performances des formations sanitaires à fournir des services de qualité
    et continue aux populations de sa zone de prestation;
  • Promouvoir les activités de santé, nutrition, WASH et favoriser la participation
    communautaire dans l’offre des services de santé ;
  • Appuyer les formations sanitaires dans la prise en charge clinique des malades ;
  • Réaliser des activités de promotion (causeries éducatives, VAD, émissions et jeux
    radiophoniques…) de la santé de la mère, de l’enfant et du nouveau-né au niveau

CSPS et au niveau communautaire (conjointement avec les ASBC, les Accoucheuses
Villageoises (AV) et les Personnes Ressources Volontaires (PRV));

  • Evaluer les nouveaux besoins en matière de santé dans les zones d’intervention du
    projet. ;
  • Assurer en collaboration avec les districts sanitaire la formation et les supervisions des
    ASBC sur la délégation des taches et la PCIME communautaire ;
  • Appuyer les Centres de Récupération et d’Education Nutritionnelle (CREN) dans la
    prise en charge des MAS et la promotion des activités du Baby-WASH ;
  • Elaborer les rapports de prestations mensuels 

II. Qualifications et aptitudes requises
 Avoir un diplôme en santé publique dans le domaine requis (IDE, SF-ME ou AISH-C) ;
 Avoir au minimum un (1) an d’expérience professionnelle ;
 Une expérience similaire en ONG de développement (Nationale ou internationale) et en consortium
d’ONG est un atout ;
 Avoir travaillé dans un projet de santé intégrant les volets WASH, nutrition est souhaité ;
 Avoir une expérience sur la mise en œuvre des mécanismes communautaire d’alerte précoce, de
résilience communautaire… est vivement recommandée;
 Avoir une bonne connaissance sur l’organisation et le fonctionnement des districts sanitaires ;
 Ne pas être en contrat de travail/en service pendant la période de la mission ;
 Parler le gulmancema ou autre langue de la localité sera un atout;
 Résider dans la commune pour laquelle vous postulez.

III. Dossier et procédures de recrutement

  1. Composition du dossier :
    Le dossier de candidature est composé d’une lettre de motivation adressée au Directeur
    Exécutif de Tin Tua faisant ressortir l’expérience recherchée d’un scanne ou d’une copie
    légalisée du diplôme requis et d’un curriculum vitae actualisé, daté et signé comprenant une
    liste de deux (2) personnes de références.
    Le dossier devra être transmis au bureau ACF de Diapaga sous plis fermé les jours
    ouvrables entre 08h00 et 15h30 ou par email à l’adresse : recrutement@tintua.net en
    indiquant en objet « RECRUTEMENT PRESTATAIRE ………………. A …………..».
    Remplacer les premiers pointillés par IDE ou AISH-C ou SF-ME et les seconds par la
    commune Botou, Diapaga ou Kantchari en fonction de la zone souhaitée.
    Exemple : Pour une candidate Sage-Femme désirant candidater pour Botou inscrire en objet
    ou sur l’enveloppe : « RECRUTEMENT PRESTATAIRE SF-ME BOTOU » ou «
    RECRUTEMENT PRESTATAIRE SF BOTOU »
  2. Date limite de réception des dossiers : mercredi 05 juillet 2023 à 15H00MN
  3. Procédure de recrutement
    Présélection sur dossier et ou entretien individuel.

IV. Informations complémentaires

 L’ATT/ONG est attachée à la diversité et à l’inclusion au sein de son personnel/Prestataire
et encourage tou.t.e.s les candidat.e.s, quels que soient leur sexe, leur nationalité, leurs
origines religieuses et ethniques, y compris les personnes handicapées, à postuler.
 La promotion des langues nationales est utilisée à ATT/ONG comme un vecteur essentiel
de développement. De ce fait tout.e.s les candidat.e.s doivent savoir communiquer dans au
moins une de nos langues nationales du Burkina Faso ;
 L’ATT/ONG a une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements tels que :
l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la
discrimination.
 Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s pour la suite du
processus.
 L’ATT/ONG se réserve le droit de ne donner suite à tout ou partie de ce présent appel à
candidature.
NB : LES CANDIDATURES FEMININES QUALIFIEES SONT VIVEMENT
ENCOURAGEES.

Récit de vie d’une adolescente dans la province du Zoundwéogo

Je me nomme Z.Z, j’ai 18 ans et je suis couturière de profession.

Je suis née dans le village de Sondré dans la commune de Béré. J’ai fait une bonne partie de mon enfance avec mes parents.

Tout a commencé quand mon père m’a donnée en mariage à mon insu à un vielle homme polygame de 3 femmes. J’avais 15 ans et j’étais chez ma grande sœur. Mon père a ordonné à ma grande sœur de me ramener à la maison, parce que j’ai été donnée en mariage. Ma grande sœur a refusé et elle a été menacée d’être reniée si elle ne le faisait pas. J’étais déçue et perdue car je ne savais pas quoi faire face à cette situation. Et ma déception était encore plus grande quand j’ai appris que mon soi-disant mari avait des enfants plus grands que moi. C’est ainsi que je me suis enfuie à Ouagadougou où j’ai été bien accueillie par une ressortissante de notre village à Wapassi. Dans la concession de cette dernière, je faisais le travail d’aide-ménagère. Mon papa est venu jusqu’à Ouaga me ramener de force au village et directement chez le monsieur pour devenir sa 4ème femme.

Je suis donc restée dans la concession de ce monsieur durant une année au moins, mais j’avoue n’avoir jamais pu m’intégrer correctement dans cette famille.

Grâce aux sensibilisations que je reçois de TOMAD et Tin Tua dans mon village. J’ai expliqué ma situation à la mentor qui a aussi raconter au TAC.  Le TAC s’est à l’Action Sociale. C’est ainsi qu’un jour le service de l’Action sociale a été donné une convocation à mon mari et à mon père pour venir répondre de leurs actes. Mais je n’ai pas su comment et par quel canal, ces convocations ont été transmises. Je bénis ce jour et les personnes qui ont œuvré à cela. On s’est tous rendus à l’Action Sociale. Ça été un ouf de soulagement pour moi car j’ai compris qu’ils allaient pour me sauver. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans la présente famille où je réside actuellement. J’ai été inscrite dans un atelier de couture grâce à l’Action Sociale.

Aujourd’hui, je peux vous rassurer que j’ai le moral haut, car j’ai eu ces derniers temps un entretien avec l’association TOMAD Développement, par le biais du service de l’Action Sociale. Ces acteurs qui travaillent en synergie avec l’Association Tin Tua m’ont rassurée qu’ils sont dans une dynamique de sensibilisation dans la province du Zoundwéogo. Ils m’ont conseillée de faire preuve de résilience pour désormais être une actrice clé dans cette lutte pour sauver plusieurs autres filles adolescentes qui vivent la même situation aujourd’hui.

« Je remercie beaucoup, beaucoup TOMAD ; TIN TUA et UNFPA ; parce qu’ils m’ont sauvée la vie »

Z.Z dans sa famille d’accueil
Z.Z avec sa tutrice

                                                    

Récit de vie d’une adolescente de club dans la Gnagna

Je me nomme T.T, âgée de 15 ans dans le village de Pougbila.

J’ai été envoyée par ma mère pour moudre le mil pour le repas du soir. Sur mon chemin de retour, je croisai des hommes qui m’ont fait la cour. Ces hommes demandèrent à ce que je vienne avec eux pour devenir leur femme, chose que je n’ai pas acceptée. Vu qu’ils étaient au nombres de quatre (04), ils procédèrent à me prendre de force. Croyant qu’ils pouvaient fuir avec moi, ont été aperçu par un membre de cellule locale qui informa la mentor le même jour. Le lendemain des faits, les membres de cellule locale et le facilitateur furent appel au TAC qui à son tour rejoignit le village Pougbila afin qu’une solution soit trouvée. Les acteurs de Tin Tua, y ont été expliquer les risques que les enleveurs couraient s’ils refusaient toutefois de me ramener en famille. La parole du sage de la famille fut respectée et ils m’ont ramenée en famille. Je me sens en sécurité maintenant.

Merci beaucoup à Tin tua et à ses partenaires pour leurs actions !!!

Récit d’une adolescente de Botou

Je m’appelle L.K;  âgée de 15 ans dans le village de Djagorgou.

Selon les coutumes, celle qui a gardé des jumelles a sa part de reconnaissance. Quand les jumelles grandissent, elle prend une pour donner en mariage. C’est en ainsi que celle qui nous a gardées à notre enfance, a voulu me donner à son cousin que je n’aimais pas. Elle s’est entendu avec son cousin pour qu’il m’enlève et s’enfuit au Niger. Ce sont deux jeunes des réseaux de l’initiative ‘’Grâce à Moi’’ qui ont appris la nouvelle et sont allés voir les membres de la cellule locale de veille. Et ce sont eux qui ont pu empêcher mon enlèvement.

Je dis grandement merci à Tin Tua et ses partenaires qui protègent nous les adolescentes !

L.K

Récit de vie d’une adolescente de la Tapoa

« Je m’appelle Sangna Marie, âgée de 13 ans et j’ai été déscolarisée dans la commune de Botou, compte tenu de la situation sécuritaire de mon village. Mon papa a voulu me marier à un de ses amis âgé de 50 ans qui joue très bien le sable. Je m’y suis opposée en avançant que je ne suis qu’une mineure et en plus de cela, Je souhaite m’inscrire dans un centre d’apprentissage. Mon papa me répliqua et me menaça de quitter la cour immédiatement.  C’est en ce moment que j’ai fait appel à ma mentor qui informa la TAC qui est gestionnaire de cas et le CVD du village. Et grâce à leurs conseils je suis sauvée, je vis avec mes parents sans problème.

Je remercie ce programme qui a sauvé ma vie ! »

  Sangna Marie n’a pas voulu montrer son visage

Témoignage d’une fille déplacée de Kaya

Témoignage d’une fille déplacée de Kaya

Je m’appelle S.Z je suis déplacée au site PDI du secteur 5, je suis très contente d’être membre du club. Depuis que j‘ai commencé à suivre les animations de notre mentor, j’ai complètement changé de comportement. J’avais commencé à fréquenter des hommes parce que mes parents disent qu’ils se cherchent et de me débrouiller. Mais les conséquences sur les IST, les mariages précoces que notre mentor nous a montrées m’ont permis d’arrêter ce comportement. J’ai opté de m’abstenir jusqu’au jour de mon mariage avec l’homme que j’aime. Si je n’avais pas eu cette chance de membre du club, j’allais détruire ma vie ; en groupe on avait décidé de « nous vendre » pour gagner de l’argent et aider nos parents qui souffrent.  J’ai été sélectionnée aussi pour la formation en AGR et j’ai eu un bélier avec du matériel pour le nourrir.

‘’Je remercie l’équipe de APEPJ et les partenaires. Que Dieu les donne plus de moyens pour qu’ils puissent nous soutenir.’’  

Récit d’une fille sauvé du mariage précoce dans la province du Zoundwéogo

Récit d’une fille sauvé du mariage précoce dans la province du Zoundwéogo

Je m’appelle O.S du village de Zaptenga.  J’ai 15 ans. Je suis née d’une famille polygame.

Je suis d’un espace sûr dans mon village depuis l’arrivée du projet qui veut sauver les filles des mariages d’enfants et des MGF.

 Mon père voulait me donner en mariage à un de ses amis. Ma mère n’étant pas d’avis me sonda et j’ai été catégorique. Nous avons décidé de nous adresser à mon père indirectement. Chaque soir, je raconte à ma mère en présence de mon père les enseignements que je reçois de ma mentor sur les méfaits du mariage précoce et des MGF et que nos parents devraient protéger leurs filles contre ces fléaux, aussi je leur abordais les différents thèmes au jour le jour.

Comme les TAC également sensibilisaient les parents, les leaders communautaires dans le village, mon père suivait et a compris qu’il allait détruire ma vie. C’est ainsi qu’il s’est confié à ma femme en lui disant qu’il n’allait plus me donner en mariage.  Depuis lors, je me se sens heureuse de pouvoir jouir pleinement de mes droits et décider quand et avec qui me marier.

« Je remercie beaucoup TOMAD et Tin Tua qui éveillent les consciences de nos parents pour qu’ils changent de comportement social. »